Les faits se sont déroulés au large du Massachusetts, dans l’est des Etats-Unis. Le témoignage de la victime, un pêcheur de homards, est jugé crédible par une experte des baleines à bosse.
C’est une histoire à la Pinocchio ou à la Jonas, qu’on pourrait prendre pour un canular si elle n’était jugée crédible par des spécialistes des baleines. Un plongeur pêcheur de homards du Massachusetts, dans l’est des Etats-Unis, a été « avalé » brièvement, vendredi 11 juin, par une baleine à bosse, avant d’être rejeté dans l’océan, vivant, et capable de raconter son aventure. « Salut tout le monde, je veux juste clarifier ce qui m’est arrivé aujourd’hui », a écrit le pêcheur, Michael Packard, originaire de Provincetown, à près de 200 km à l’est de Boston, après que l’histoire fut remontée jusqu’aux oreilles du journal local, le Cape Cod Times (en anglais).
« Je plongeais pour chercher des homards quand une baleine à bosse a essayé de me manger. J’étais dans sa bouche fermée pendant 30 à 40 secondes, avant qu’elle remonte à la surface et me recrache. J’ai des bleus partout, mais aucun os cassé. Je remercie les sauveteurs de Provincetown pour leurs soins et leur aide », a-t-il écrit, après avoir été brièvement hospitalisé. Interrogé par la chaîne locale CBSN Boston, Michael Packard a précisé qu’il était à environ 13 mètres de profondeur quand « subitement, j’ai senti cet énorme coup et tout est devenu noir ».
Il a d’abord pensé avoir été mordu par un requin. Mais alors qu’il continuait à respirer, grâce à son régulateur de plongée, il ne sentait aucune dent, aucune grosse douleur. « Alors j’ai réalisé, ‘Oh mon Dieu, je suis dans la bouche d’une baleine, et elle essaie de m’avaler' ». « J’ai pensé, ‘Ça y est (…), je vais mourir. Et j’ai pensé à mes enfants, ma femme, il n’y a vraiment aucun moyen de se sortir de là. Et subitement, elle a fait irruption à la surface, s’est mise à secouer la tête. J’ai été projeté en l’air et j’ai atterri dans l’eau. Et j’étais libre, je flottais simplement… Je n’arrivais pas à croire que je m’en étais sorti. Et je suis là pour le raconter ».